Mars / Avril 2019

EXPOSITION « AU FIL DU TEMPS » Traces, signes et matières, symboles du temps qui passe.
FORUM DES ARTS  de TALENCE
Du 5 Mars au 26 Avril 2019
Avec les Artistes : Magalie DARSOUZE, Thomas DEJEAMMES, Richard Mc GUIRE, Benoit LACOU, Roman OPALKA, Chris PILLOT, Laurent VALERA, Vincent VALLADE

 

Exposition.AU FIL DU TEMPS

 

 

 

Peau de gestes / Flux de vie numérique

Dans un écosystème tous les éléments développent des échanges d’énergie et de matière permettant le maintien et le développement de la vie. Ce flux se matérialise par les conséquences physiques de ces échanges. Les peaux de gestes matérialisent l’un de ces flux.

Ici à partir d’un logiciel de traitement d’image, une fine ligne de 1 pixel se développe sur 24h durant. Au fil du temps, celle-ci se trame, se densifie, constitue un réseau… Imprimée sur une fine plaque de verre synthétique, le geste prend corps et devient à l’image d’un organisme vivant : une peau qui frémit au touché.

Plaques d’impression carbone

Les plaques d’impression carbone fonctionnent comme un organisme vivant.

Elles sont interactives et fragiles.

L’œuvre interroge ici les notions de frontière, d’accident, d’interdit, de fragilité, de respect, mais aussi le contexte d’un lieu et d’un temps donné.

Durant leur exposition, les plaques captent l’espace-temps du lieu.

Ainsi, elles sont marquées par l’interaction entre leur surface (veloutée, très fragile, réalisée au noir de fumée), un espace caractéristique et un temps donné. Il en résulte des cicatrices.

Sorte de photographie, elles ne sont pas photosensibles, mais sensibles au touché.

 

Prélèvements de peaux urbaines

Les peaux urbaines sont autant de traces de la ville comme organisme vivant.

Les empreintes du sol de la ville sont vivantes, charnelles, interactives.

Des feuilles d’empreintes comme des peaux de cuir tanné.

Frotté au brou de noix, un papier d’impression posé à même le sol en révèle une forme.

L’accrochage des peaux urbaines peut prendre plusieurs formes. Elles peuvent être tendues sur des fils, au mur ou au milieu de la pièce. Elles peuvent aussi être présentées posées au sol, au plus près du geste de la prise d’empreinte.

 Dans cette installation. Les peaux urbaines sont misent en scène sur un réseau de fils tendus. Les peaux urbaines y sont accrochées comme autant de reliques extraites de la ville « organisme vivant ».



vincent vallade artiste plasticien