PLAQUES D’IMPRESSION CARBONE
Carbone sur bois mélaminé, 120/80 cm
En Second plan :
Plaques d’impression carbone
2016 / +∞, Carbone sur bois mélaminé, 4X 120/80 cm, installation et dimension variable
Les plaques d’impression carbone fonctionnent comme un organisme vivant.
Elles sont interactives et fragiles.
L’œuvre interroge ici les notions de frontière, d’accident, d’interdit, de fragilité, de respect, mais aussi le contexte d’un lieu et d’un temps donné.
Durant leur exposition, les plaques captent l’espace-temps du lieu.
Ainsi, elles sont marquées par l’interaction entre leur surface (veloutée, très fragile, réalisée au noir de fumée), un espace caractéristique et un temps donné. Il en résulte des cicatrices.
Sorte de photographie, elles ne sont pas photosensibles, mais sensibles au touché.
L’objet est accroché au mur, sans vitre de protection, la surface noire et veloutée du noir de carbone donne envie de toucher.
Échanges :
Question–> La matière est intrigante, elle donne envie de la toucher pour mieux la comprendre.
Réponse –> Normalement , dans une exposition le public est tenu de ne pas toucher les œuvres. C’est pourquoi j’avais envie de jouer sur cette frontière et sur cet accident.
Cependant l’œuvre est très fragile. Elle est un peu comme un être vivant. Elle induit des interactions, mais subit l’impact provoqué par cet échange.
Question –> L’objet semble parfois être un trou dans le mur !
Réponse –> c’est un espace vivant… ( en référence à la « Mantrice » : Aldébaran série de bande dessinée de science-fiction de Luiz Eduardo de Oliveira dit Leo)